Encore du tartare d’algue!

Le mois de décembre en Suisse, je kiffe pas trop : même si j’essaie de ne pas y participer directement, je baigne dans un monde de course à la consommation (d’électricité, de trucs inutiles si possible en plastique, de dépouilles d’animaux si possible torturés,…), une bonne grosse dose de famille (pas choisie) et/ou de solitude (pas choisie non plus), plein d’événements de socialisation entre collègues de travail pour celles*eux qui en ont un, une épaisse couche d’alcool ou autres psychotropes ayant pour objectif de faire passer la famille et/ou la solitude et/ou les « fêtes » professionnelles. Bref, cette période ne m’enchante pas, elle me donne envie de me replier chez moi et de faire des trucs avec mes mains en attendant que je puisse à nouveau choisir ce que je veux « fêter », quand et comment.

Cette année, plutôt que d’oublier ce blog tout le mois de décembre, je partage une recette de tartare d’algue que je fais régulièrement et qui me fait du bien : quand j’ai la nostalgie de l’océan, je m’en fais un pot. Il tient plus d’une semaine au frigo, il est super tel quel avec des bâtonnets de carotte, ou en tartine sur du pain, des pommes de terre en robe des champs ou des rondelles de pommes par exemple. Il y a déjà deux recettes de tartare d’algues sur ce blog. Celle que je propose aujourd’hui ajoute du raifort ou du gingembre, à choix, et je trouve que ce petit goût change tout et apporte au résultat une touche encore plus addictive (mon conseil: testez les deux versions, moi je n’arrive pas à décider laquelle je préfère!).

J’espère que ça vous plaira, que vous prenez soin de vous et vous souhaite la plus douce fin de mois de décembre possible.

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Pour un pot de tartare d’algue au raifort OU au gingembre

  • 20 g d’algues en paillettes (les dénominations varient d’une marque à l’autre, c’est souvent labellisé « salade du pêcheur »)
  • 2 échalotes
  • 40 g de câpres
  • ½ cc de sirop d’érable
  • 2 cc d’huile d’olive
  • 1 cs de pâte de raifort (un condiment que je trouve en épicerie bio) OU 1 cc de gingembre fraichement râpé
  • 1 cc de vinaigre de cidre

Mettre les algues dans un saladier et les recouvrir d’eau froide. Laisser de côté le temps de préparer la suite.
Hacher le plus finement possible les échalotes et les câpres, à la main ou à l’aide d’un petit mixer (la quantité fabriquée étant petite, un blender ou un mixer plongeant aurait du mal à tourner).
Ajouter au hachis le sirop d’érable, l’huile d’olive, le raifort OU le gingembre et le vinaigre. (Comme les algues sont naturellement salées, il est inutile d’ajouter du sel.)
Egoutter, bien rincer puis égoutter à nouveau les algues et les ajouter au reste des ingrédients. Hacher encore un peu et mettre dans un bocal.
Ce tartare d’algues est encore meilleur après quelques heures, une fois que les saveurs se sont mêlées, et il se conserve plusieurs jours au frais.

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Compote pommes-courge-épices

Aujourd’hui, une recette de compote que je fais très souvent ces temps : elle amène de la couleur aux jours si courts, de la chaleur et de la douceur… c’est donc une bonne partenaire de semi-hibernation. Je la trouve délicieuse telle quelle, au petit déj’, au goûter ou en dessert, et aussi en tartine avec de la purée d’amande, ou avec du yaourt de coco par exemple.

La courge en version sucrée, c’est justement souvent trop sucré à mon goût. Ici, l’alliance avec la pomme ajoute une pointe d’acidité et les épices donnent de la profondeur au goût. Le résultat est ainsi bien équilibré je trouve.
Le côté sucré est apporté d’une part par les raisins secs, de l’autre par la vanille. Si cette dernière ne sucre pas à proprement parler, son goût donne une impression de douceur qui peut remplacer tout ou partie du sucre. Cette compote sans sucre ajouté convient bien à mon palais de plus en plus rétif au sucre blanc. Mais peut-être que vous la préférerez avec un filet de sirop d’érable ? A vous de voir…

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Pour un litre de compote pommes-courge-épice
Remarques concernant les ingrédients : pour les pommes et la courge, n’importe quelle variété fera l’affaire. Le résultat sera simplement un peu plus liquide ou un peu plus fondant en fonction des fruits utilisés.
Si vous ne l’avez pas encore remarqué, la vanille coûte vraiment très cher en ce moment, je vous propose donc de n’utiliser que l’écorce de la gousse ici : comme il s’agit d’un plat mijoté, l’arôme se diffuse bien ainsi, et vous pouvez garder les grains pour une autre recette.

  • 500 g de pommes (soit environ 4 de tailles moyennes, p.ex. des Boskoops)
  • le ¼ d’une petite courge (environ 200 g une fois pelé et épépiné, p.ex du potimarron)
  • ½ de bâton de vanille (ou 1/2 cc de vanille en poudre)
  • 1 pincée de sel
  • 1 cc bombée de cannelle
  • 7 gousses de cardamome (ou ½ cc de cardamome moulue)
  • 1 poignée de raisins secs
  • 150 ml d’eau

Peler et épépiner les pommes puis les découper en petits cubes. Faire de même avec la courge (si vous utilisez un potimarron, il est inutile de le peler). Mettre le tout dans une casserole.
Fendre la demi-gousse dans la longueur et prélever les grains que vous pourrez utiliser pour une autre recette (< étape inutile si vous utilisez de la vanille en poudre). Mettre l’écorce  de la demi-gousse de vanille (ou la vanille en poudre) dans la casserole, ainsi que le sel, la cannelle, les gousses de cardamome (ou la poudre de cardamome) et les raisins secs.
Faire chauffer à couvert 2 minutes au maximum, puis ajouter l’eau et passer sur feu moyen (6 sur 9 par exemple) pour 15 minutes. Laisser tiédir (voire refroidir complètement selon vos préférences) avant dégustation. Et pensez à retirer la gousse de vanille et les gousses de cardamome si vous n’aimez pas la surprise de tomber dessus!
Cette compote se conserve quelques jours au réfrigérateur et elle se congèle très bien.

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pop-corn au curry

Le temps est pluvieux et froid là où j’habite. Une excuse toute trouvée pour rester sous la couette, oublier le monde,… et manger des bons trucs faciles à faire. Dans ce registre, le pop-corn est vraiment un aliment parfait à mon avis : il s’adapte à tous les goûts, est très vite fait, ne coûte pas grand-chose et est tout à fait régressif.

A grignoter tel quel à l’apéro, en guise de croutons sur une salade ou une soupe, pour apporter un peu d’originalité et une autre texture à un dessert (sur une glace ou des fruits pochés par exemple).

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Et puis en plus c’est de saison, puisque le maïs à éclater a été récolté il y a quelques semaines par ici (= au bord du lac Léman). Le maïs à éclater, c’est un maïs plus petit et qui a des grains plus durs que le maïs doux qu’on utilise pour le barbecue ou les salades. Il faut enlever les grains de l’épi avec les doigts, contrairement à son cousin qu’on peut égrainer avec les dents ou au couteau.
Et bien sûr, un paquet de grains de maïs à pop-corn fera tout aussi bien l’affaire pour cette recette, toute l’année !

Pour finir, comme « oublier le monde » n’est clairement pas mon point fort, même quand il pleut, c’est aussi l’occasion de se rappeler qu’il y a des pays où, même bio, il n’est plus possible de trouver du maïs sans OGM. Alors si comme moi vous n’y vivez pas, profitez-en pour vous délecter de pop-corn en honorant les semences libres et toutes les formes de résistance, par exemple celles aux multinationales qui essaient de privatiser la nature !

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Pour un bol de pop-corn au curry

  • 50 g de grains de maïs
  • 2 cs d’huile d’olive
  • 1 cc bombée de sel
  • 1 cs bombée de mélange d’épices ‘curry’ (attention, si le mélange est fort, il faudra en mettre moins)

Placer les grains de maïs en une couche pas trop serrée dans une poêle anti-adhésive d’une vingtaine de centimètres de diamètre. Couvrir et chauffer fort. Dès que les premiers bruits de pétards se font entendre, baisser un tout petit peu le feu si vous avez une cuisinière qui chauffe bien (p.ex. de 9 à 7, pour donner un ordre de grandeur) et poursuivre la cuisson jusqu’à ce qu’on n’entende plus aucun bruit d’éclatement du maïs.

Pendant ce temps, mélanger l’huile, le sel et les épices dans un grand bol.

Quand le maïs a fini d’éclater, le mettre dans le bol et tout bien mélanger. Laisser légèrement refroidir avant de déguster.

Les restes se conservent facilement une semaine dans une boîte hermétiquement fermée (à emballer une fois refroidis, sinon ça deviendra tout mou).

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A ne pas oublier quand on fait du pop-corn
Faire du pop-corn, c’est vraiment super simple. Si vous n’en avez jamais fait ou alors plus fait depuis un moment, voici quelques infos/rappels qui vous garantissent un résultat mangeable sans en mettre partout autour du fourneau…

  • NE PAS mettre trop de grains de maïs dans la casserole : une seule couche, et pas trop serrée ! Si vous vous dites « j’en mets plus comme ça j’en fais plus d’un coup », vous allez vous retrouver avec une grande partie des grains qui n’exploseront pas. Si vous voulez plus de pop-corn, il vous faut simplement une casserole plus grande.
  • NE PAS mettre d’huile dans la casserole. Le maïs éclate à sec. Si vous mettez l’huile à ce stade, la chaleur va monter trop haut et vous finirez avec du maïs brûlé. Il est dès lors nécessaire d’utiliser une casserole qui n’attache pas, comme une poêle anti-adhésive.
  • NE PAS oublier de mettre un couvercle sur la casserole contenant les grains de maïs et NE PAS vérifier ce qui se passe en enlevant le couvercle : si vous n’avez pas de problème d’audition, le bruit suffit à se faire une idée – il faut attendre d’entendre les petites explosions, puis que ce son s’arrête, rien de bien compliqué. Si vous avez des problèmes d’audition, avec un couvercle en verre c’est réglé et il faut alors regarder le spectacle des grains de maïs qui se transforment, et arrêter une fois que ça ne bouge plus. Si vous enlevez le couvercle, vous ferez l’expérience de la rapidité et de l’élan que la chaleur prodigue aux grains de maïs lorsqu’ils éclatent et vous retrouverez certainement avec du pop-corn un peu partout autour.
  • Mélanger les grains de temps en temps dans la casserole pour répartir la chaleur, le tout toujours SANS enlever le couvercle (donc en faisant bouger la casserole d’avant en arrière en maintenant le couvercle dessus)!
  • Mélanger le pop-corn et son assaisonnement directement après que le maïs a fini d’éclater, quand il est encore chaud, et laisser légèrement refroidir avant de le déguster, histoire de ne pas vous brûler les doigts et de garantir un mélange optimal des saveurs.

Variantes
Toutes les variantes sont possibles à partir d’épices en poudre. Il faut juste faire attention aux goûts, donc y aller progressivement, parce que la quantité de mélange de curry doux ne sera vraisemblablement pas la même que celle de piment ou de clou de girofle.

  • au « chorizo » (j’ai déjà parlé de ce goût ici et ) : un mix de paprika fumé et d’ail en poudre (½ cc chacun) à la place du curry;
  • à la cannelle : en replaçant l’assaisonnement par 3 cs de sirop d’érable et ¼ cc de cannelle en poudre.

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très tarte

Au registre des sens étranges de certains mots en français, l’utilisation du mot tarte m’a souvent intriguée : un plat relativement raffiné, qui demande plus de temps de préparation que des pâtes, par exemple. Et pourtant, un mot qui est aussi associé à la facilité ou à la lenteur d’esprit – quelle tarte, c’est de la tarte,… Parce que ça se mange tout seul sans qu’on doive trop réfléchir ?

Toujours est-il que j’ai mangé pas mal de tartes ces derniers temps. Après celle à la tapenade et aux figues, j’ai eu envie de tester un autre mélange découvert par hasard cet été grâce à des restes recyclés : lentilles + estragon + purée d’amande & tamari. Un résultat vraiment très fort en goûts je trouve, et qui fonctionne aussi bien en tarte que tout seul en trempette à l’apéro.
Et puis, bien que toujours sans jardin, j’ai croulé sous les tomates offertes de tous les côtés (merci à gauche, merci à gauche), et je me suis souvenue de ces tartes à la moutarde que je mangeais enfant, et que j’aime toujours autant.
Vous êtes prévenu*es, ça va être tarte!

N.B. : la pâte proposée est une option parmi beaucoup d’autres, comme déjà indiqué ici.

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Ingrédients, pour une grande tarte lentilles – estragon – courgettes

Pour la pâte

  • 50 g de flocons d’avoine (certifiés sans gluten si nécessaire)
  • 100 g de farine de lupin
  • 150 de farine de sarrasin
  • 1 cc de sel
  • 1 cs bombée de purée d’amande
  • 2,5 dl d’eau

Pour la garniture (il en restera un peu moins de la moitié, c’est normal : vous pourrez utiliser le reste avec des sticks de carottes à l’apéro et/ou au goûter!)

  • 200 g de lentilles vertes sèches (600 g cuites)
  • 3 courgettes moyennes
  • 3 gousses d’ail
  • 1 cs d’huile d’olive
  • 1 pincée de bicarbonate de soude
  • 2 cs bombées d’estragon
  • 2 cs bombées (= 50 g) de purée d’amande
  • 150 ml de tamari

Mettre à tremper les lentilles dans un grand volume d’eau.

Mélanger tous les ingrédients secs de la pâte. Ajouter la purée d’amande et sabler du bout des doigts (= mélanger le mieux possible, mais assez rapidement). Ajouter ensuite l’eau et mélanger à nouveau.
Placer au réfrigérateur pour une demie heure au moins.

Pendant ce temps, cuire les lentilles : commencer par bien les rincer, puis les recouvrir d’eau, ajouter le bicarbonate de soude et faire cuire le tout de 10 à 15 minutes. Une fois que les lentilles sont cuites et encore fermes, sortir du feu et laisser reposer à couvert.

Préparer les courgettes : les rincer, les sécher, puis les découper en petits tronçons de 1 x 3 cm environ. Peler et dégermer l’ail, le couper en tranches fines. Mettre dans une poêle les courgettes, l’ail et l’huile d’olive, faire chauffer à feu fort et à couvert en mélangeant régulièrement pour éviter que ça ne brûle. Cette opération dure environ 5 minutes. Réserver.
!!! Ne pas ajouter de sel, sinon l’eau des courgettes va sortir et il en résultera une sorte de bouillie !!!

Préparer la pâte de la tarte : préchauffer le four à 200°C. Etaler une feuille de papier sulfurisé sur un plan de travail, y déposer la pâte et la recouvrir d’une autre feuille de papier sulfurisé. Etaler la pâte entre les deux feuilles à l’aide d’un rouleau à pâtisserie jusqu’à ce qu’elle soit fine (5 mm d’épaisseur environ).
Enlever la feuille de papier sulfurisé du dessus, enfourner pour 25 minutes, puis laisser légèrement refroidir sur une grille.

Pendant ce temps, laver, sécher et hacher l’estragon, puis le mixer avec les lentilles, la purée d’amande et le tamari.

Il ne reste plus qu’à dresser : étaler le mélange aux lentilles sur la pâte. Y disposer les tronçons de courgettes et servir !

 

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Ingrédients, pour une grande tarte à la moutarde et aux tomates

Pour la pâte

  • 50 g de flocons d’avoine (certifiés sans gluten si nécessaire)
  • 100 g de farine de lupin
  • 150 de farine de sarrasin
  • 1 cc de sel
  • 1 cs bombée de purée d’amande
  • 2,5 dl d’eau

Pour la garniture

  • 150 g de moutarde en grains
  • environ 700g de tomates (ici 500g de grosses tomates et le reste en tomates cerises)
  • herbes de Provence ou romarin séché en poudre
  • fleur de sel

Mélanger tous les ingrédients secs de la pâte. Ajouter la purée d’amande et sabler du bout des doigts (= mélanger le mieux possible, mais assez rapidement). Ajouter ensuite l’eau et mélanger à nouveau.
Placer au réfrigérateur pour une demie heure au moins.

Pendant ce temps, rincer les tomates puis faire autre chose.

Préchauffer le four à 200°C.
Etaler une feuille de papier sulfurisé sur un plan de travail, y déposer la pâte et la recouvrir d’une autre feuille de papier sulfurisé. Etaler la pâte entre les deux feuilles à l’aide d’un rouleau à pâtisserie jusqu’à ce qu’elle soit fine (5 mm d’épaisseur environ).
Enlever la feuille de papier sulfurisé du dessus puis étaler la moutarde sur la pâte.

Enlever le pédoncule et la partie verte et dure des grosses tomates puis les couper en tranches d’un bon centimètre d’épaisseur, dans le sens de la hauteur, en les répartissant au fur et à mesure sur la tarte. Couper les tomates cerises en deux dans le sens de la hauteur, voire en quatre pour les petits interstices, et essayer de remplir tous les trous entre les rondelles de grosses tomates.

Parsemer d’herbes de Provence ou de romarin séché et moulu.

Enfourner pour 25 minutes, puis laisser légèrement refroidir sur une grille avant de parsemer de fleur de sel et de servir.

Tarte à la tapenade et aux figues

Cet été, après un voyage long et chaud, j’ai retrouvé quatre ami*es qui m’ont accueillie devant leur maison, au bord de la mer, avec cette tarte et du rosé. Un pur bonheur ! Je venais de découvrir l’alliance figues-olives, et la variation aux figues fraîches m’a tout autant plu. C’est maintenant la saison des figues là où je vis, et cette recette me donne l’impression de prolonger l’été…

La base de cette tarte est sans gluten, avec des farines de lupin et de sarrasin, parce que j’en ai pas mal en stock, et aussi parce que ça apporte un peu de protéines. Mais il est possible d’utiliser plein de bases différentes, il faut juste penser à les cuire à blanc si vous prenez des pâtes qui lèvent, comme de la pâte feuilletée, histoire qu’elles ne gonflent et/ou ne gondolent pas trop. (C’est facile à faire : il suffit de couvrir la pâte, étalée et piquée avec une fourchette, avec une feuille de papier sulfurisé et de recouvrir cette dernière de billes de cuisson).

Et puis en cas de flemme, l’association tapenade – figues fraîches est aussi super en tartines !

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Ingrédients, pour une grande tarte

Pour la pâte

  • 50 g de flocons d’avoine (certifiés sans gluten si nécessaire)
  • 100 g de farine de lupin
  • 150 de farine de sarrasin
  • 1 cc de sel
  • 1 cs bombée de purée d’amande
  • 2.5 dl d’eau

Pour la garniture

  • 350 figues (environ 7 grosses pièces, vertes ou bleues, le plus mûres possibles)
  • 250 à 300 g de tapenade d’olives noires (p.ex. maison)
  • poivre (facultatif)

Mélanger tous les ingrédients de la pâte sauf la purée d’amande et l’eau. Ajouter la purée d’amande et sabler du bout des doigts (c.-à.-d mélanger la purée aux farines le mieux possible). Ajouter ensuite l’eau et mélanger jusqu’à ce que la consistance soit homogène.

Placer au réfrigérateur pour une demie heure au moins.

Pendant ce temps, rincer les figues, les équeuter puis les couper en quarts dans le sens de la hauteur, puis à nouveau chaque quart en 2 ou 3 dans le sens de la hauteur, selon la grosseur des fruits,.

Préchauffer le four à 200°C.

Etaler une feuille de papier sulfurisé sur un plan de travail, y déposer la pâte et la recouvrir d’une autre feuille de papier sulfurisé. Etaler la pâte entre les deux feuilles à l’aide d’un rouleau à pâtisserie jusqu’à ce qu’elle soit fine (5 mm d’épaisseur environ).

Enlever la feuille de papier sulfurisé du dessus et enfourner pour 20 minutes, puis laisser légèrement refroidir sur une grille.

Il ne reste plus qu’à dresser : étaler la tapenade sur la pâte puis y déposer les quartiers de figue. Parsemer éventuellement d’un peu de poivre moulu et servir !

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Recettes express: deux tapenades

La proposition du jour : deux recettes faites en 10 minutes grand maximum (vaisselle comprise)*, des tapenades qui se conservent au moins 5 jours au frigo et qui sont super à l’apéro, en sandwich ou en tartine, sur du pain, sur des rondelles de concombre ou de pommes, avec des bâtonnets de légumes ou encore en tarte (ce qui sera l’objet du prochain post)…

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Le tout a comme origine ma découverte culinaire de ces derniers mois : l’alliance figues-olives noires. Super simple et super bon.

Voici donc deux recettes de tapenade : la première est une version toute simple aux olives noires, la seconde est une tapenade aux figues (un plagiat complet d’un produit dégusté sur un marché), et elle est tout aussi facile à réaliser. Pour la tapenade ‘de base’, les goûts qui dominent sont le salé et l’acide, l’olive y joue le rôle principal ; pour celle aux figues, le salé et le sucré se partagent la vedette. Bien que difficiles à départager à l’œil, elles sont donc assez différentes au palet.

Petite précision relative à l’ail : il est possible d’en mettre plus ou moins, selon les envies, voire de ne simplement pas en mettre. Le goût sera moins profond, mais bon quand même ! Et puis si c’est l’ail cru qui vous dérange, vous pouvez le remplacer par de l’ail cuit – soit blanchit (donc cuit dans de l’eau bouillante pendant environ 3 minutes), soit rôti.

* il faut juste se rappeler de mettre à tremper les figues la veille pour la seconde recette (ce qui prend 2 minutes sur les 10 du total) !

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Tapenade d’olives noires, pour un gros pot

  • 300 g d’olives noires dénoyautées
  • 2 citrons
  • 2 gousses d’ail

(Version rapide de la recette : à part la pelure des citrons et des gousses d’ail, ainsi que le germe de ces dernières, on mixe tout ! Pour la version pas à pas, continuer la lecture…)

Mettre les olives dans un blender ou dans un bol si vous utilisez un mixer plongeant.
Couper les citrons en deux, les presser et ajouter leur jus aux olives.
Peler et dégermer les gousses d’ail, les ajouter au reste.
Mixer le tout jusqu’à ce que la consistance soit lisse. Si le mixer n’est pas très puissant, il faudra peut-être ajouter quelques cuillères à soupe d’eau pour fluidifier le mélange et faciliter le travail de l’appareil.

Cette tapenade se conserve 5 jours au frigidaire.

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Tapenade aux figues, pour un gros pot

  • 300 g d’olives noires dénoyautées
  • 10 grosses figues sèches + 1 dl de leur eau de trempage (si vous avez des petites figues, mettez-en 20 !)
  • 2 gousses d’ail

(Version rapide de la recette : à part la queue des figues et la pelure et le germe des gousses d’ail, on mixe tout ! Pour la version pas à pas, continuer la lecture…)

La veille, mettre les figues dans un bol, les couvrir d’eau et laisser tremper une nuit.

Le jour même, égoutter les figues en prélevant 100 dl de leur eau de trempage. Mettre figues et eau dans un blender, ou dans un bol si vous utilisez un mixer plongeant.
Y ajouter les olives.
Peler et dégermer les gousses d’ail, les ajouter aussi.
Mixer le tout jusqu’à ce que la consistance soit lisse. Si le mixer n’est pas très puissant, il faudra peut-être ajouter quelques cuillères à soupe supplémentaires d’eau de trempage des figues pour fluidifier le mélange et faciliter le travail de l’appareil.

Cette tapenade se conserve 5 jours au frigidaire.

Recette express: confiture de petits fruits, crue & sans sucre ajouté

Presque six mois d’absence sur ce blog. Une amie m’a dit dernièrement que j’étais « débordée par la vie ». Et c’est vrai, et c’est cool. Stressant parfois, aussi. Et pas ultra productif question blog jusque là.
Je vais essayer de poster un peu plus souvent les recettes que j’expérimente et approuve – il y en a eu plusieurs cet été qui vaudraient la peine d’être partagées.
Je commence avec la recette que j’ai faite le plus souvent ces derniers mois: de la confiture crue et sans sucre ajouté, donc prête en dix minutes chrono (+ 1 heure à ‘gonfler’ au frigo). Et ultra saine, en plus d’être délicieuse.

De la confiture à quoi ? Et bien à ce que vous voudrez comme petits fruits. En version mono ou combo, en fonction de ce sur quoi vous mettrez la main. De mon côté, j’ai testé fraise, framboise, groseille, mûre et cassis, et franchement c’est impossible de se rater !
J’ai également testé avec des fruits à noyaux (cerises, pruneaux) et c’est tout aussi bon, mais ça se conserve à peine 24 heures. En version petits fruits, la durée de conservation est de quelques jours (trois maximum) – mais franchement, il n’en faut pas plus pour la finir !

Cette recette ressemble beaucoup à celles de confiture de fruits & graines de chia découvertes dans le dernier livre de Green Kitchen Stories et dans le premier de My New Roots. Deux magnifiques livres végétariens avec une majorité de recettes végétaliennes que j’ai vraiment beaucoup appréciés.

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Pour un pot de confiture express crue (3 dl environ)
Remarque préliminaire : il est tout à fait impératif que les fruits soient bien mûrs. Cette recette repose complètement là-dessus : comme il n’y a pas de sucre ajouté, c’est le pur goût du fruit qui est mis en avant. Autant cette recette peut être pratique pour recycler des fruits qui sont à la limite d’être trop mûrs et qui tirent un peu la gueule, autant des fruits sans goût donneront un résultat médiocre.

  • 250 g de petits fruits bien mûrs (fraises, groseilles, cassis, framboises, mûres, myrtilles, etc.)
  • 1,5 cs de graines de lin (ou 1 cs de graines de chia)
  • 1 pincée de fleur de sel (ça peut sembler bizarre quand on n’a pas l’habitude, mais le sel est utilisé ici comme exhausteur de goût… et ça fonctionne super bien)
  • 1 cs de jus de citron (laisser complètement tomber le citron si vous faites une confiture de groseille, en diminuer la quantité si on fait une confiture composée d’un mélange de fruit contenant des groseilles)

Laver et parer les fruits (enlever les éventuelles tiges et autres parties qu’on ne mange pas), mettre le tout dans un blender.
Dans un petit mixer à épices ou à café, réduire les graines de lin en poudre, puis ajouter aux fruits dans le blender.
Ajouter encore le citron et le sel puis mixer le tout.
Transvaser dans un pot et laisser épaissir au réfrigérateur pour une heure au moins (le mucilage caractéristique des graines de lin ou de chia va rendre la texture onctueuse avec une tout petit peu de patience).
Cette confiture se conserve au frais jusqu’à trois jours.

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Tourner autour des artichauts

Les artichauts ont à mes yeux toutes les qualités : ils sont magnifiques, délicieux, bons pour le foie et rigolos à préparer.
Je vous propose ici une recette toute simple : un émincé au citron et à l’ail. Une recette facile et que j’intègre à différents repas pendant toute la saison des artichauts: avec des spaghetti et du parmesan (classique et efficace), sur une assiette de salade composée, avec du dhal et du riz, ou comme le jour de la photo avec de la quinoa, des spaghetti de radis blanc au curcuma et des pousses de tournesol.
Que du bonheur !

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Pour deux portions d’émincé d’artichauts au citron et à l’ail

  • 1 citron
  • 3 artichauts d’une douzaine de centimètres de diamètres
  • 2 grosses gousses d’ail
  • 2 bonnes pincées de fleur de sel
  • 2 cc d’huile d’olive

La technique: tourner les artichauts

Préparer un saladier rempli à moitié d’eau. Rincer le citron et couper trois rondelles d’un petit cm d’épaisseur en son milieu. Mettre les rondelles dans l’eau et les écraser légèrement en les serrant dans les mains pour en exprimer le jus. Réserver les deux petites extrémités de citron qui restent. Cette préparation servira à conserver les fonds d’artichauts (une fois qu’ils seront tournées) jusqu’à leur utilisation, et à éviter qu’ils ne s’oxydent ou deviennent bruns.
Enlever la queue d’un artichaut en maintenant sa tête sur le bord d’un plan de travail d’une main et en donnant un coup sur la tige de l’autre (la tige ne repose pas sur le plan de travail). Arracher les plus grosses feuilles à la base de l’artichaut sur environ 1 cm d’épaisseur. Avec un couteau aiguisé, égaliser le bas de l’artichaut en enlevant les parties dures qui s’y trouveraient éventuellement encore. Couper ensuite le haut des feuilles, environ une phalange plus haut que la base de l’artichaut. A l’aide d’une petite cuillère, ou, encore mieux, d’une cuillère à pommes parisienne (l’ustensile au manche turquoise écaillé sur la photo), enlever le foin au milieu du fonds d’artichauts. Et le plonger dans le saladier rempli d’eau et de rondelles de citron.
Répéter l’opération avec les deux autres artichauts.

NB : Une fois tournés, les artichauts peuvent se conserver deux jours au frigo, dans de l’eau citronnée.

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… et la recette

Peler et hacher finement l’ail. Le mettre dans une poêle avec le sel et l’huile.
Juste avant de manger, sortir de l’eau les fonds d’artichaut et les couper en tranches les plus fines possible. Mettre dans la poêle et faire rôtir à feu fort quelques minutes en mélangeant bien. Quand l’émincé est légèrement rôti, presser les deux extrémités de citron dans la casserole, mélanger et servir sans attendre.

NB : comme d’autres fleurs, les artichauts se conservent bien en en trempant les tiges dans un vase rempli d’un peu d’eau.

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Le retour du printemps!

Après une longue phase d’hibernation, les premiers crocus ramènent ce blog à la vie active. Il paraît qu’il y a trente-cinq ans exactement, tout le monde était en T-shirt au bord du lac de Neuchâtel à la même période… Cette année sur les rives du lac Léman, c’est juste un agréable printemps qui commence tout doucement à fleurir.

On pourrait croire qu’au fil de saisons je m’habitue à leur répétition, et bien ça n’est pas le cas et à chaque première fleur de l’année, puis fraise/tomate/pomme des moissons/betterave/… je déborde de gratitude. Pendant longtemps je trouvais cette propension à m’émerveiller de choses qui se répètent plutôt ridicule. J’ai désormais un petit peu plus de bienveillance à mon égard…

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Et on repart sur une recette ! Pour ne pas trop dépayser les délicieuses personnes qui sont venues visiter ce blog ces trois derniers mois et qui tombaient sans surprise sur le même post de bar à soupes, et comme il fait encore plutôt froid, je vous propose de déguster un bouillon aux wontons, délicats ravioli farcis ici aux champignons.
Il faut que j’explique d’où vient cette recette parce qu’au passage il y a un livre exceptionnel et un blog qui ne l’est pas moins. Et ces deux mentions, à défaut d’être originales ou nouvelles, renvoient toutes les deux à quelques bouffées de gratitude printanière !

L’été passé, j’ai fait le plein de livres végans – j’en avais d’ailleurs parlé ici. Tout en bas de la pile se trouvait Vegan, un épais livre de Marie Laforêt. Si vous ne connaissez pas encore, vous devez faire partie de mes ami-e-s et c’est vraiment sympa de passer me lire. Pour un petit rattrapage rapide, voici les liens du blog de cette auteure culinaire végane, ainsi que le liens vers ses livres aux éditions La Plage et celui vers un de ses livres aux éditions alternatives, celui sur les superaliments .
En général, je passe plus de temps à lire des livres de cuisine pour découvrir des idées, des produits et des procédés qu’à reproduire les recettes et je n’étais donc pas encore passée en cuisine avec Vegan lorsque j’ai lu ce poste de Clea. (Là encore pour les potes, si ça n’est pas déjà fait : allez voir son blog, ses livres aux éditions La Plage ou rappelez-vous ce tartare d’algues.)
Dans ce fameux post, il est question d’une recette de burgers à base de protéines de soja texturées qui aurait fait passer cette aliment de la catégorie « croquettes pour chats » à quelque chose de bien meilleur aux yeux et aux papilles de Clea. Comme le rapprochement avec la nourriture pour animaux domestiques ne m’était pas étrangère, j’ai regardé ce que Vegan proposait avec des protéines de soja et vous présente cette soupe de wontons. Il s’agit d’une interprétation relativement fidèle de celle de Marie Laforêt (avec des champignons de Paris en plus et quelques changements minimes). Pour ce qui est du bouillon qui l’accompagne, j’ai utilisé ma recette de tous les jours.
Et Clea a raison : impossible de penser que les protéines de soja sont des croquettes pour chat après ça !

Je ne saurais trop vous conseiller ce livre : photos magnifiques, nombre de recettes impressionnant, variété des thèmes et des techniques de cuisine, il est vraiment exceptionnel. J’ai testé bien sûr la recette de burgers mentionnée par Clea, des jacket potatoes et des brownies : à chaque fois j’ai été complètement conquise par le résultat, et ça n’est pas peu dire puisque dans les trois registres j’ai déjà de très bonnes recettes en stock.

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Pour quatre bols de soupe aux wontons
La recette des ravioli, à quelques variantes près, est celle de Marie Laforêt, dans Vegan, Paris : La Plage, 2014, p. 92.

Les wontons

  • 150 ml d’eau bouillante
  • 2 cs de sauce soja foncée
  • 35 g de toutes petites protéines de soja texturées°
  • 1 oignon
  • 4 gousses d’ail
  • 2 cs bombées de gingembre haché (soit un bout de la longueur d’un doigt environ)
  • 250 g de champignons de Paris
  • 2 cc d’huile d’olive
  • 1 petite cc de fleur de sel
  • 1 pincée de mélange d’épices à pain d’épices (ou du 5 épices comme dans la recette originale)
  • 24 feuilles à wonton°°

° en magasin bio
°° en épicerie asiatique

Dans un bol, mélanger l’eau bouillante et la sauce soja, y ajouter les protéines de soja et les laisser se réhydrater au moins 30 minutes en mélangeant de temps en temps avec une cuillère.
Peler et hacher finement l’oignon et l’ail, débarrasser dans une grande poêle.
Peler et râper le gingembre, l’ajouter au mélange oignon – ail.
Nettoyer les champignons et les couper en petits cubes de 3 à 5 mm de côté, débarrasser dans la poêle. Y ajouter l’huile, le sel et les épices. Cuire le tout à feu fort pendant 5 minutes environ (les champignons doivent être cuits et avoir rendu leur jus). Ajouter alors dans la poêle le contenu du bol (=protéines de soja AVEC le peu de ce qui reste de la marinade), baisser le feu au minimum et poursuivre la cuisson quelques minutes, jusqu’à ce que le liquide soit complètement évaporé.

Passer au façonnage des wontons : disposer un petit bol d’eau, la poêle contenant la farce et une assiette à proximité d’un plan de travail.

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Tremper un doigt ou un pinceau dans le récipient contenant de l’eau et mouiller les quatre côtés de la feuille de pâte.
Disposer au centre une cc bombée de farce.
Replier la feuille en diagonale puis mouiller les deux côtés perpendiculaires du triangle ainsi obtenu. Il ne reste plus qu’à plier sur eux-même chacun de ces côtés et le tour est joué !
Renouveler l’opération jusqu’à épuisement de la farce et de la pâte (normalement la quantité de l’une correspond exactement à celle de l’autre).

Le bouillon
Les bouillons à base de miso permettent des variations infinies (j’en avais d’ailleurs parlé dans un de mes tout premiers posts). La recette ci-dessous est délicieuse aussi sans ravioli !

  • 8 petits brins de coriandre (= 4 cs une fois ciselée)
  • 4 oignons nouveaux
  • 4 cc de miso blanc (du brun va aussi très bien)°°°
  • 2 cc de fleur de sel
  • 8 gouttes d’huile de coriandre (fac.)°°°°

°°° en magasin bio ou dans certaines épiceries asiatiques
°°°° l’huile de graines de coriandre est un délice absolu. Deux gouttes dans un grand bol le parfument déjà. On trouve des petits flacons de cette huile en magasins bio. Le bouillon sera différent, mais très bon aussi en n’en utilisant pas.

Répartir les ravioli (crus) dans quatre bols.
Laver et hacher la coriandre et les oignons, répartir ceci sur les ravioli.
Porter 1 litre d’eau à ébullition, puis, hors du feu, y délayer le miso et le sel.
Verser rapidement dans les bols, mélanger et servir.

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Bar à soupes!

Qu’il fasse froid ou chaud, j’adore manger des soupes. L’hiver passé a pris fin avant que j’arrive à poster ici toutes le recettes que j’avais testées et appréciées. J’ai donc attendu patiemment qu’il fasse assez froid pour ouvrir ce bar à soupes… et voilà donc aujourd’hui trois recettes bien chaudes et qui vous donneront j’espère un peu d’énergie pour faire face à la nuit et aux températures très basses qui règnent par ici.

Ces trois soupes sont faciles à faire et leur originalité se base sur quelques petits trucs simples…
On commence avec une soupe à la courge incroyablement délicate et onctueuse. Les deux ‘trucs’ mobilisés ici, et qui m’ont été transmis par une amie, sont de laisser vraiment longtemps caraméliser les oignons, et d’ajouter une poire en cours de cuisson. Ça peut sembler bizarre à prime abord, mais ça vaut vraiment la peine d’essayer !
Cette soupe à la courge se marie très bien avec du sel au café, une idée trouvée dans une livre de la cuisinière gastro Anne-Sophie Pic.
La deuxième recette est une soupe toute simple, douce et délicieuse, aux topinambours. Ici le ‘truc’ qui change tout, c’est d’utiliser de l’huile d’argan à la fin. Le mariage topinambours / huile d’argan est sublime, une idée à noter pour de futurs risotti ou tartes…
On termine par une recette qui peut faire office d’apéro en même temps, puisqu’elle contient une bonne dose de vodka.
Et si ça ne vous suffit pas, il y a d’autres recettes de soupes chaudes ici, ou . Enjoy!

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Pour un grand chaudron de soupe à la courge de la petite souris (8-10 portions)
Cette soupe se congèle très bien, d’où le grand nombre de portions…

  • 1.2 kg de courge butternut en morceaux (poids des cubes préparés)
  • 1 très gros oignon (env. 200 g)
  • 1 cs de poudre de curry doux
  • 3 cs d’huile d’olive
  • 2 cc bombées de bouillon de légume
  • 1 poire
  • sel au café à volonté (recette ci-dessous. Un bon sel aux herbes pourra aussi faire l’affaire)

Peler la courge, en enlever les graines et découper la chair en morceaux.
Peler et hacher l’oignon. Le faire revenir dans l’huile avec le curry, à feu fort d’abord, puis à feu un peu moins fort quand la casserole est bien chaude.
Une fois que les oignons sont caramélisés, ajouter la courge, la poudre de bouillon et couvrir d’eau à hauteur. Cuire une vingtaine de minute (vérifier avec la pointe d’un couteau que le légume est moelleux avant d’arrêter la cuisson).
Pendant que la courge cuit, peler la poire et en enlever le cœur. La couper en morceaux.  Ajouter la poire dans la casserole, terminer la cuisson et bien mixer le tout (la poire sera donc ajoutée après 5 à  10 minutes de cuisson de la courge).
Goûter, rectifier l’assaisonnement et servir avec du sel au café (c’est donc mieux si la soupe n’est pas trop salée au départ).

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Ingrédients pour un petit pot de sel au café, une recette d’Anne-Sophie Pic°

  • 50 g de sel Halen Môn* (ou un autre bon sel marin)
  • 10 grains de café pur arabica (Anne-Sophie Pic préconise d’utiliser du café Blue Moutain… mes finances m’ont retenu de le faire car il est particulièrement cher).
    * Ce sel, sous forme de paillette, se trouve en épiceries fines

Moudre les grains de café dans un petit moulin puis affiner le tout au mortier, mélanger avec le sel.
Utiliser comme un autre sel aromatisé – celui-ci est particulièrement adapté aux légumes racines cuits.

°Anne-Sophie Pic, Recettes fait-maison, leçon de cuisine par Anne-Sophie Pic, Paris : Hachette cuisine, 2011, pp. 24, 25, 120 et 121.

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Pour quatre portions de velouté de topinambour à l’huile d’argan

  • 9 gros topinambours (= 460 g une fois cuits et pelés)
  • 1 cc de fleur de sel
  • 3 dl de lait végétal (soja p.ex.)
  • 4 cc d’huile d’argan

Préparer les topinambours : les cuire à la vapeur jusqu’à ce qu’ils soient tendres (une quinzaine de minutes, vérifier la cuisson avec la pointe d’un couteau). Les peler seulement APRES cuisson. Ce procédé permet de les peler beaucoup plus facilement. Pour ne pas se brûler les doigts, il suffit de passer chaque légume sous l’eau froide juste avant de procéder. Ou de laisser refroidir si vous avez le temps.
Mélanger dans le bol d’un blender la chair des topinambours avec le sel et le lait. Bien mixer le tout. Répartir dans 4 bols et verser une cc d’huile d’argan sur chaque bol.

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Pour trois petites soupes-cocktails châtaigne – poireau – vodka

  • 1 poireau
  • 1 cc d’huile d’olive
  • ½ cc de sel
  • ½ dl de vodka (la vodka Absolut en tous cas est végane)
  • 1 dl de lait végétal (p.ex. quinoa-riz)
  • 130 g de châtaignes
  • 3 feuilles de persil plat (facultatif, pour la déco)

Cuire le poireau dans l’huile d’olive avec le sel pendant une dizaine de minutes sur feu fort au début puis moyen une fois que la casserole est bien chaude.
Pendant ce temps, couper en morceaux les châtaignes, en garder trois pour la déco.
Quand le poireau est cuit, ajouter la vodka, le lait et les châtaignes dans la casserolle, porter à ébullition et laisser cuire quelques minutes
Au moment de servir, mettre dans le fond de chaque bol quelques morceaux de châtaigne, recouvrir de soupes puis décorer de quelques rondelles de châtaigne et éventuellement d’une feuille de persil plat.

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